Pourquoi donc ce titre de blog? Ce titre dans le fond? Pourquoi "One more time, one more luck"? Je pourrais bien vous fournir une réponse à toutes ces questions que j'avance moi-même, mais cela serait comme avorter ce blog. Vous le découvrirez petit à petit, tout comme moi qui me construit, non le mot le plus exacte serait me reconstruit, jour après jour. C'est un chemin long et fastidieux sur lequel j'ai envie de baisser les bras tous les jours. Mais il faut bien...
Enfin bref je vais éviter de faire ici un blog du type grosses larmes, textes dégoulinants de tristesse et d'amertume. Mais pour mon tout premier article il faut bien me dévoiler un peu. Pourquoi ouvrir un blog aujourd'hui, réponse clair ce sera une sorte pour moi de défouloir, de trace écrite de mon envie de m'en sortir. Les jours gris je viendrais ici lire j'espère des trucs positifs que j'aurais écris.
Au jour d'aujourd'hui (phrase qui ne veux absolument rien dire je vous l'accorde) je souffre de ce qu'on appelle mélancolie. très peu de personne voit en cette chose une maladie. Et pourtant s'en est réellement une contre laquelle j'ai intérêt de lutter. Je ne vais pas vous brosser le portrait noir de ma vie cela ne vous amènerais à rien et personnellement je préfère voir tout ça au passé. Mais pour pouvoir vraiment commencer à revenir à la "vie" il faut que je fasse mon mea culpa. Car dans cette descente aux enfers je n'ai pas entrainé que moi, j'ai emporté avec moi des gens qui en ont souffert et certain qui en souffre toujours.
Je me suis créé un petit monde virtuel qui m'aidait à tenir le cap. Enfin je le pensais jusqu'à ma prise de conscience d'il y a quelques jours. J'ai été, enfin je le suis toujours, addict à un jeu vidéo. Je ne le nommerais pas pour ne pas le rendre responsable car au final je le voulais bien. Sur ce jeu hormis le divertissement qu'il m'apportait, j'ai rencontré des gens à qui je me suis attachée. Certains à tord certes, mais beaucoup valent la peine d'être connus. Je me suis fait de véritable amis. Un petit lapin, lointain cousin lorrain (j'insiste sur le lointain), un bordelais qui a des soucis de visualisation de couleur (non car bon entre rouge et framboise écrasée y'a une marge), une déesse qui se fait appellé Dieu (mais pour moi c'est ma chérie d'amour), un ami fabuleux qui me connais plus que n'importe qui (et qui au passage fait très peur sur des ponts). Il y en a d'autre bien évidemment mais les principaux sont là. Sans eux je ne sais pas si j'aurais tenu ces mois passés. Pour vous ce ne sont certainement que de simple personnes virtuels sauf que pour moi tout cela à une dimension bien différente. Ce sont mes amis et ils sont tout pour moi. Mais voilà j'ai décidé d'arrêter le jeu. Je me suis enfermé la dedans et il est grand temps que j'en sorte. Pourtant ils resteront là, à jamais.
Pareil, plus de facebook. A quoi sert ce truc franchement? A lire des statuts plus cons les uns que les autres, avoir des jeux stupide du genre "les filles on remets ça, donner moi la couleur de votre soutif", ou alors "j'ai besoin de voisins pour agrandir ma ferme virtuel qui m'apportera rien dans la vraie vie"... Bref. Parfois on y apprend de bonne nouvelle, je ne mets pas tout le monde dans le même panier mais bon. Au final on s'invite pour mieux s'éviter.
Et puis mes amis si je veux de leur nouvelles je les mails, les appelle ce que je ne faisait plus. C'est la qu'entre en vigueur mon mea culpa :
Ma poupette, ma mademoiselle V je ne t'ai pas encore félicité pour ton job. Je l'ai vu mais je n'ai pas pris le temps j'en suis désolée, profondément. Je suis tellement fière de toi. Je le savais bien que le vent tournerai pour toi!
Ma didine, bien plus d'un an que tu n'as pas de nouvelles de moi. Je n'ai jamais répondu à ton e-mail et pourtant tu n'as rien fait. C'est moi j'ai cessé d'exister pour toi. J'en suis désolée.
A toi mon amie qui me suis depuis si longtemps, du temps de l'Atchafalaya, à toi que j'ai abandonnée alors que tu as besoin, alors que j'avais dis que c'était finis mes périodes sans nouvelles ect... J'évite tes messages, tes appels. J'ai honte. Je suis ainsi désolée. Il m'est plus aisé de poser par écris ce que je pense que de les dire...
A ma cousine toujours présente, toujours à l'écoute, tu sais que sans toi....
Je finis par une petite bullotine qui attend mon mail depuis houla beaucoup de temps. Je vais l'écrire, j'ai des choses à te raconter mais je n'ai pas eu la force depuis quelques temps. Déjà cet article est pour moi un vrai tour de force...
Cet article ressemble plus à une étape des AA, demander pardon aux gens à qui nous avons fait du tord. Mais le pardon ne se demande pas, il se donne. Depuis plusieurs années je suis invivable. Et je n'en veux pas aux gens qui décident de tirer un trait sur moi. Au fond ils ont raison. Mais il fallait que j'écrive quelque part où ils pourraient lire tout ça. Je ne sais pas dire les choses, je sais les écrire...
Maintenant j'ai décidé de m'en sortir. Parfois cela sera simple, d'autre fois non. Mais je ne laisserais pas cette maladie m'avoir. Je suis forte, beaucoup de gens me le disent. Je dois bien exister encore quelque part au fond de moi non? Bref Pour tous les gens cités et les autres, et surtout pour mon fils, je sortirais la tête haute de cette lutte.
Ysadlin
Enfin bref je vais éviter de faire ici un blog du type grosses larmes, textes dégoulinants de tristesse et d'amertume. Mais pour mon tout premier article il faut bien me dévoiler un peu. Pourquoi ouvrir un blog aujourd'hui, réponse clair ce sera une sorte pour moi de défouloir, de trace écrite de mon envie de m'en sortir. Les jours gris je viendrais ici lire j'espère des trucs positifs que j'aurais écris.
Au jour d'aujourd'hui (phrase qui ne veux absolument rien dire je vous l'accorde) je souffre de ce qu'on appelle mélancolie. très peu de personne voit en cette chose une maladie. Et pourtant s'en est réellement une contre laquelle j'ai intérêt de lutter. Je ne vais pas vous brosser le portrait noir de ma vie cela ne vous amènerais à rien et personnellement je préfère voir tout ça au passé. Mais pour pouvoir vraiment commencer à revenir à la "vie" il faut que je fasse mon mea culpa. Car dans cette descente aux enfers je n'ai pas entrainé que moi, j'ai emporté avec moi des gens qui en ont souffert et certain qui en souffre toujours.
Je me suis créé un petit monde virtuel qui m'aidait à tenir le cap. Enfin je le pensais jusqu'à ma prise de conscience d'il y a quelques jours. J'ai été, enfin je le suis toujours, addict à un jeu vidéo. Je ne le nommerais pas pour ne pas le rendre responsable car au final je le voulais bien. Sur ce jeu hormis le divertissement qu'il m'apportait, j'ai rencontré des gens à qui je me suis attachée. Certains à tord certes, mais beaucoup valent la peine d'être connus. Je me suis fait de véritable amis. Un petit lapin, lointain cousin lorrain (j'insiste sur le lointain), un bordelais qui a des soucis de visualisation de couleur (non car bon entre rouge et framboise écrasée y'a une marge), une déesse qui se fait appellé Dieu (mais pour moi c'est ma chérie d'amour), un ami fabuleux qui me connais plus que n'importe qui (et qui au passage fait très peur sur des ponts). Il y en a d'autre bien évidemment mais les principaux sont là. Sans eux je ne sais pas si j'aurais tenu ces mois passés. Pour vous ce ne sont certainement que de simple personnes virtuels sauf que pour moi tout cela à une dimension bien différente. Ce sont mes amis et ils sont tout pour moi. Mais voilà j'ai décidé d'arrêter le jeu. Je me suis enfermé la dedans et il est grand temps que j'en sorte. Pourtant ils resteront là, à jamais.
Pareil, plus de facebook. A quoi sert ce truc franchement? A lire des statuts plus cons les uns que les autres, avoir des jeux stupide du genre "les filles on remets ça, donner moi la couleur de votre soutif", ou alors "j'ai besoin de voisins pour agrandir ma ferme virtuel qui m'apportera rien dans la vraie vie"... Bref. Parfois on y apprend de bonne nouvelle, je ne mets pas tout le monde dans le même panier mais bon. Au final on s'invite pour mieux s'éviter.
Et puis mes amis si je veux de leur nouvelles je les mails, les appelle ce que je ne faisait plus. C'est la qu'entre en vigueur mon mea culpa :
Ma poupette, ma mademoiselle V je ne t'ai pas encore félicité pour ton job. Je l'ai vu mais je n'ai pas pris le temps j'en suis désolée, profondément. Je suis tellement fière de toi. Je le savais bien que le vent tournerai pour toi!
Ma didine, bien plus d'un an que tu n'as pas de nouvelles de moi. Je n'ai jamais répondu à ton e-mail et pourtant tu n'as rien fait. C'est moi j'ai cessé d'exister pour toi. J'en suis désolée.
A toi mon amie qui me suis depuis si longtemps, du temps de l'Atchafalaya, à toi que j'ai abandonnée alors que tu as besoin, alors que j'avais dis que c'était finis mes périodes sans nouvelles ect... J'évite tes messages, tes appels. J'ai honte. Je suis ainsi désolée. Il m'est plus aisé de poser par écris ce que je pense que de les dire...
A ma cousine toujours présente, toujours à l'écoute, tu sais que sans toi....
Je finis par une petite bullotine qui attend mon mail depuis houla beaucoup de temps. Je vais l'écrire, j'ai des choses à te raconter mais je n'ai pas eu la force depuis quelques temps. Déjà cet article est pour moi un vrai tour de force...
Cet article ressemble plus à une étape des AA, demander pardon aux gens à qui nous avons fait du tord. Mais le pardon ne se demande pas, il se donne. Depuis plusieurs années je suis invivable. Et je n'en veux pas aux gens qui décident de tirer un trait sur moi. Au fond ils ont raison. Mais il fallait que j'écrive quelque part où ils pourraient lire tout ça. Je ne sais pas dire les choses, je sais les écrire...
Maintenant j'ai décidé de m'en sortir. Parfois cela sera simple, d'autre fois non. Mais je ne laisserais pas cette maladie m'avoir. Je suis forte, beaucoup de gens me le disent. Je dois bien exister encore quelque part au fond de moi non? Bref Pour tous les gens cités et les autres, et surtout pour mon fils, je sortirais la tête haute de cette lutte.
Ysadlin